The store will not work correctly in the case when cookies are disabled.
We use cookies to make your experience better.En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.En savoir plus.
Ah, le fameux maillot de rugby… Ce n’est pas qu’un simple bout de tissu, c’est un symbole, un trophée, un souvenir de victoires (et parfois de défaites cuisantes, mais on oublie vite ça !). Que ce soit ton maillot d’entraînement, celui de ton club, ou le mythique maillot de l’équipe nationale que tu as réussi à obtenir en faisant la queue trois heures après un match de légende, tu veux qu’il reste impeccable, hein ?
Pas de panique, je vais t’expliquer comment laver ce précieux sésame sans abîmer ni les couleurs, ni le flocage. Parce qu’un maillot qui ressort tout délavé ou avec un flocage en mode craquelé, ça fait un peu tâche sur le terrain (et en dehors).
Étape 1 : Le rinçage d'après-match
Avant même de penser à la machine à laver, il y a une étape cruciale qu’on oublie souvent : le rinçage à froid. Après un bon match, ton maillot est couvert de boue, d’herbe, et probablement d’un peu de sueur (ok, beaucoup de sueur). Si tu laisses sécher tout ça, bon courage pour enlever les taches ensuite. Donc, dès que tu rentres des vestiaires, passe ton maillot sous l’eau froide pour éliminer le plus gros. Ça évite que la saleté s’incruste et aide à préserver les couleurs.
Étape 2 : Le choix de la lessive
Ton maillot, c’est un peu comme un bon pilier de mêlée : il est solide, mais faut pas trop le malmener non plus. Donc, évite les lessives agressives. Tu veux garder l’éclat des couleurs et surtout, ne pas flinguer le flocage. Prends une lessive douce, genre spéciale textiles délicats ou même une lessive pour bébé. Ça peut paraître un peu bizarre, mais tu verras, ton maillot te remerciera (enfin, si les maillots pouvaient parler).
Étape 3 : Le programme de lavage
Attention, là on arrive à un moment clé, un peu comme quand t’es à deux doigts de marquer un essai en coin et qu’il faut rester concentré jusqu’à la ligne. Programme à froid ou à 30°C max, sinon c’est le carnage assuré. L’eau chaude, ça déforme, ça rétrécit, et surtout, ça fait craquer le flocage. Et là, c’est adieu le beau numéro dans le dos, et bonjour les lettres qui se décollent.
Si tu as un programme "délicat" ou "sport", c’est parfait. Et surtout, pas d’essorage de bourrin ! Un petit essorage léger suffira largement. On est là pour nettoyer, pas pour ruiner.
Étape 4 : Jamais de sèche-linge !
Le sèche-linge, c’est l’ennemi juré de ton maillot. Tu veux que ton flocage ressemble à une vieille carte du monde toute craquelée ? Non ? Alors évite absolument cette machine infernale. Le sèche-linge, c’est bon pour les serviettes ou les chaussettes, mais ton maillot, lui, il veut de l’air libre.
Accroche-le gentiment sur un cintre, laisse-le sécher à l’air libre, mais pas en plein soleil. Les UV, c’est traître. Ils vont te bouffer les couleurs et te donner un maillot qui a l’air d’avoir vécu trois saisons en une. À l’ombre, tranquille, et tout ira bien.
Étape 5 : Le repassage ? Non merci
On a déjà vu des mecs repasser leur maillot ? Franchement, c’est un peu comme essayer de mettre un casque à Jonny Wilkinson pour améliorer son jeu au pied, ça sert à rien. Les maillots de rugby sont conçus pour être portés tels quels, sans besoin de fer à repasser. Et puis, le fer à repasser, ça fait fondre le flocage. Donc, à moins que tu veuilles redessiner ton numéro à la main, on oublie le fer.
Bonus : Comment faire durer le flocage
Le flocage, c’est fragile. Avec le temps, il peut s’effriter ou se décoller, surtout si tu ne fais pas gaffe. Retourne toujours ton maillot avant de le laver, pour protéger les numéros et les logos. Ça limite les frottements pendant le lavage et ça allonge la durée de vie de ton précieux maillot.
Et si jamais tu vois que le flocage commence à se décoller, résiste à l’envie de tirer dessus ! Tu peux essayer de le recoller délicatement avec un fer à repasser (mais en mettant un chiffon dessus, hein, direct sur le flocage, c’est suicidaire), mais c’est risqué. Le mieux reste de faire attention dès le début.
Conclusion
Voilà, t’as toutes les clés en main pour prendre soin de ton maillot comme il se doit. Parce que bon, un maillot de rugby, c’est plus qu’un simple vêtement, c’est une deuxième peau. Alors prends-en soin, et il te le rendra bien. Et quand tu le sortiras du sac avant ton prochain match, tu seras fier de l’enfiler, comme si c’était la première fois.
Allez, maintenant que tu sais tout ça, plus d’excuses pour un maillot qui fait la tronche ! Garde-le nickel, comme un vrai champion. Parce que sur le terrain, c’est peut-être le cœur qui parle, mais un maillot propre et en bon état, ça fait toujours son petit effet.